Un concept innovant

Mis au point par la société Elixinn, le pistolet XtremIA est un nouveau concept d’insémination qui permet au technicien d’aller beaucoup plus loin dans la corne utérine dans le respect du bien-être animal. La particularité de ce nouveau pistolet est de s’adapter à l’anatomie de l’animal. Une avancée technologique pour les inséminateurs et l’animal.

Formations XtremIA

L’Association des Chefs de centre et des Responsables techniques de l’insémination animale a organisé une session d’information et de formation pour ses adhérents au nouveau pistolet d’insémination XtremIA, à l’occasion des Journées techniques des 13 et 14 octobre 2016.

L'ANFEIA, organisme de formation spécialisé dans la génétique et la reproduction animales organise des sessions de formation au pistolet XtremIA, à destination des techniciens d'insémination. N'hésitez pas à consulter le calendrier des prochaines sessions pour toute information ou inscription.

Un élevage laitier pratiquant l’insémination et utilisant de la semence de taureaux issus des schémas de sélection peut réduire son empreinte environnementale de 7 à 11% en cinq ans, démontre une étude inédite publiée par Allice.

La sélection génomique permet aujourd'hui aux éleveurs de bovins de minimiser leur impact sur l'environnement. Telle est la conclusion à laquelle parvient l'étude publiée par Allice, fédération nationale des coopératives spécialisées dans la reproduction animale et la sélection génétique. Première mondiale, cette étude s’est attachée à mesurer objectivement, par analyse du cycle de vie des produits (lait et viande), les effets bénéfiques de l’usage de taureaux améliorateurs par la voie de l’insémination, en termes notamment de réduction des gaz à effet de serre. L’étude confirme et évalue la diminution de l'impact environnemental d'un élevage dès lors où y sont employées les technologies et les services aujourd'hui disponibles en matière de sélection des troupeaux. En cinq ans, on estime ainsi qu'un élevage laitier passant de la saillie naturelle à l'insémination par de la semence issue de taureaux sélectionnés (schémas de sélection classique ou sélection génomique) peut réduire son empreinte environnementale de 7 à 11%. Plus faiblement émetteur, un élevage allaitant peut, lui, diminuer son empreinte jusqu'à 2,5%.

L'étude publiée par Allice montre que la sélection génétique des cheptels s'inscrit pleinement dans l'élevage du futur et l'enjeu agro-écologique. Ce moindre impact environnemental des élevages de pointe est essentiellement dû au fait que les éleveurs recourant à la sélection utilisent moins d'animaux pour un même résultat. Autrement dit, il faut moins de vaches pour produire autant de lait ou un même nombre de vaches pour produire plus de lait. L'étude d'Allice a comparé ces modes d'élevages, que ce soit en production laitière ou production de viande, à ceux, plus traditionnels, où la monte naturelle avec un taureau est encore pratiquée. « En race allaitante, un schéma génétique est huit fois moins impactant qu'un système en monte naturelle, deux fois moins en race laitière », mentionne l'étude dont les données s'intéressent aussi bien au changement climatique (empreinte carbone), à la qualité des eaux (eutrophisation) ou l'acidification de l'atmosphère (pluies acides) que la raréfaction des ressources (énergie, eau, surfaces, etc.). Ainsi les entreprises de mise en place de semence et les entreprises de sélection sont des acteurs de solution pour répondre au défi de la transition agro-écologique avec des pratiques agricoles adossées à la triple performance économique, environnementale et sociale.

Analyse environnementale des modes de sélection et de reproduction dans l'espèce bovine – Armelle Gac, Pascale Le Mézec, Jean Guerrier.

Etude réalisée par l'Institut de l'élevage pour le compte d'Allice, disponible sur demande à communication@allice.fr